top of page

🎭 Pourquoi la plupart des femmes ont le syndrome de l’imposteur… et comment en sortir !

Dernière mise à jour : 28 mai

Femme, syndrome de l'imposteur
Femme, syndrome de l'imposteur

Dans l’accompagnement des femmes en quête de sens, de repositionnement professionnel ou de réinvention personnelle, un phénomène revient régulièrement, souvent de manière insidieuse, parfois paralysante : le syndrome de l’imposteur.


Malgré un parcours riche, des compétences avérées et des réussites tangibles, certaines femmes doutent profondément de leur légitimité. Elles vivent dans la crainte d’être perçues comme une « fraude », comme si leurs succès ne reposaient pas sur leur mérite, mais sur un concours de circonstances extérieures.

Ce mécanisme psychologique – bien connu aujourd’hui – mérite qu’on le considère avec sérieux, rigueur et bienveillance. Car il ne s’agit pas simplement d’un manque de confiance passager : c’est un schéma mental ancré qui peut limiter durablement l’expression du potentiel, la prise de décision et le rayonnement personnel et professionnel.


Une réalité silencieuse mais largement partagée


Le syndrome de l’imposteur touche une majorité de femmes à un moment clé de leur parcours, en particulier lors de transitions : prise de poste, création d’entreprise, retour à l’emploi, reconversion, ou encore passage de la quarantaine – période de réévaluation identitaire profonde.

Contrairement à une idée reçue, il ne touche pas les personnes « peu qualifiées » ou « débutantes » : il est souvent proportionnel au niveau d’exigence, de perfectionnisme et de responsabilité intérieure. Plus une femme est engagée, plus elle veut bien faire, plus le doute peut s’infiltrer.


Des origines systémiques et culturelles


Loin d’être un défaut personnel, le syndrome de l’imposteur prend racine dans un ensemble de conditionnements socio-culturels :

  • Une éducation genrée : valorisation de la conformité, de la modestie, du « faire plaisir » plutôt que de l’audace, de l’affirmation ou de la prise de risque.

  • Une sous-représentation dans les sphères de pouvoir et de leadership : absence de modèles d’identification solides.(c'est en train de changer !)

  • Une pression sociétale implicite : réussir, mais sans déranger. S’exprimer, mais sans trop s’imposer.

  • Des parcours de vie souvent entrecoupés par des priorités familiales ou des remises en question identitaires, qui altèrent parfois le sentiment de continuité et de légitimité professionnelle.

Il en résulte un écart entre l’expérience vécue et l’image intérieure de soi, souvent sous-évaluée malgré des compétences réelles et éprouvées.


Les conséquences : invisibilité, auto-sabotage, stagnation


Le syndrome de l’imposteur ne se limite pas à un inconfort intérieur. Il engendre des comportements limitants :

  • Auto-censure (ne pas postuler, ne pas se rendre visible, ne pas facturer à sa juste valeur)

  • Recherche constante de validation extérieure

  • Perfectionnisme excessif, pouvant conduire à l’épuisement

  • Refus ou incapacité à célébrer ses réussites

Il sabote silencieusement le leadership personnel. Et ce, même chez des femmes brillantes, accomplies, perçues comme fortes par leur entourage.


Sortir du syndrome : une démarche de conscience et de transformation identitaire


La libération de ce schéma passe par une rééducation identitaire profonde, qui nécessite bien plus qu’un simple travail sur la confiance en soi.

Voici les axes structurants d’un accompagnement efficace :


1. Déconstruire le mythe de la légitimité parfaite

Personne n’est « totalement prêt ». Légitimité ne signifie pas tout savoir, mais être alignée avec ses valeurs, ses intentions, et incarner ce que l’on propose.


2. Réconcilier image de soi et réalité vécue

En coaching, nous travaillons à réaligner la perception interne avec les faits objectifs : parcours, retours clients, réalisations concrètes. C’est une réintégration de l’autorité personnelle.


3. Identifier et pacifier les croyances racines

« Je dois faire plus pour mériter. »« Ce que je fais n’est jamais assez. »Ces narratifs intérieurs sont souvent hérités, inconscients. Les rendre visibles est la première étape vers leur transmutation.


4. Oser l’affirmation identitaire

Cela implique de poser des actes visibles : prendre la parole, se positionner, fixer ses tarifs, refuser ce qui ne nous respecte pas. C’est une posture de souveraineté intérieure.


5. Être accompagnée par une professionnelle qualifiée

Un coaching ne consiste pas à « rassurer » ou à « motiver », mais à soutenir un changement d’état d’être, en profondeur, dans un cadre exigeant et respectueux du rythme de la personne.


En conclusion : se réapproprier sa valeur


Sortir du syndrome de l’imposteur, c’est sortir d’une posture de doute chronique pour entrer dans une posture d’auteur(e) de sa trajectoire. Cela ne signifie pas devenir arrogante, mais juste, ancrée, solide intérieurement.


À chaque étape de vie, il est possible de réaffirmer sa légitimité. Non pas par la performance, mais par la présence. Non pas pour plaire ou convaincre, mais pour incarner pleinement sa contribution au monde.


Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, sachez que vous n’êtes pas seule. J’accompagne des femmes engagées à faire ce pas courageux vers elles-mêmes.Un accompagnement structuré, confidentiel, et sur mesure vous attend.




 
 
 

Comentários


bottom of page